Entendre depuis presque deux ans Alexandre Chemetoff présenter le « plan canal » c’est assister à une compréhension et à l’éclosion d’une vision de plus en plus précise de cette partie stratégique de la ville. Lors des premières présentations, on pouvait se demander où il voulait en venir. Il a reçu une mission du Gouvernement bruxellois, et au départ sa vision portait essentiellement sur le fait de trouver des espaces pour construire du logement. Petit à petit, la mixité, le rôle économique, la confrontation avec les entreprises installées le long de la voie d’eau, l’ont amené à une vision plus complexe, plus complète de ce qu’il fallait proposer pour développer ce territoire délaissé, qui au spy phone software program forums vu de la pénurie de terrains offre aux investisseurs et aux pouvoirs publics, des opportunités à ne pas gaspiller. Ce lundi 15 septembre 2014, Alexandre Chemetoff était l’invité de la Solvay Brussels School et de son Executive Programme en Immobilier. Il explique d’abord que sa pratique est un engagement et qu’il veut commencer le travail par un repérage contradictoire, en confrontation, et peut-être même en opposition au programme qu’on lui a fourni. C’est pour cela que le plan Canal, se présente d’abord comme un petit document guide, tel un guide write an essay on speech writing de voyage, qui permet de parcourir les 14 kilomètres du Canal, allant de la frontière régionale du côté d’Anderlecht, là où la Senne est encore pittoresque, à côté des paysages plus industriels, jusqu’au nord, après le magnifique pont de Buda, dans une zone encore industrielle mais où les friches et les terrains sous exploités marquent le paysage. L’histoire de cette ville industrielle qu’a été Bruxelles se raconte bien dans les bâtiments et dans le tissu industriel. La rue de Birmingham, les centrales à béton, les ferrailleurs, nous parlent de cet emploi si nécessaire au développement équilibré de Bruxelles. Chemetoff repère vite les faiblesses régionales, à commencer par la seule position d’arbitre face à l’initiative essentiellement privée, l’absence de politique foncière, c’est-à-dire de l’outil indispensable pour infléchir ou lancer une dynamique. Pour inverser cela, il insiste donc sur la nécessité de créer un « domaine régional » de 300 hectares ! C’est-à-dire l’ensemble des terrains des différents pouvoirs publics que la Région peut mobiliser pour ses projets, et ne plus être en permanence à la traine des initiatives privées. Il repère vite aussi les « coups partis » on appelle ainsi les projets spéculatifs du buy case study online privé, ceux qui sautent sur les opportunités, le plus souvent parce que le foncier n’est pas cher et que les projets permettent d’avoir des marges bénéficiaires importantes. L’urbaniste se brouille avec la commune d’Anderlecht et les tenants des projets immobiliers au quai de Biestebroeck. Il propose autre chose de bien plus profitable à la ville et à ses habitants. Le regroupement des « délaissés » ces morceaux d’espaces publics, trottoirs, chaussées trop larges, que la Région peut récupérer pour en faire du terrain à bâtir du logement accessible, des équipements, des espaces verts, pour que vivre en ville soit aussi un plaisir. Il remet en question des certitudes, celles de l’élargissement du canal et du rehaussement des ponts. Remet un peu à sa place les institutions Régionales, la Stib, le Port de Bruxelles, qui doivent s’inscrire dans la dynamique de la Région et pas l’inverse. Il redessine le paysage urbain, fait le lien avec la Senne, trop souvent cachée. Le plan attire l’attention sur la centralité du canal au sein de la Région, sur la valeur des terrains, sur la nécessité, pour les administrations oxford university assignments communales et régionales d’être attentives à la qualité des projets, qui doivent être subtils, même quand il faut mélanger les activités. C’est un urbanisme à taille humaine que propose Chemetoff, dense, structuré, mais avec des parcs dans cette partie de la ville qui en manque cruellement. Il propose aux 180.000 habitants de la zone, de préserver et de développer l’emploi, d’assurer la logistique urbaine, de créer des équipements, scolaires notamment et de permettre la construction de logements accessibles. J’entends par là, des logements publics et des logements sociaux pour répondre à la demande. Chemetoff « fournit » si j’ose dire le terrain. C’est une avancée magnifique pour la Région. Alors ce plan, va-t-il aboutir ? Selon les intentions du Gouvernement bruxellois, « une task force » chargée de sa mise en œuvre devrait être désignée, Chemetoff lui-même poursuivant encore pendant quelques années sa mission de conseil. Un « fonctionnaire-délégué canal » serait désigné pour suivre tous les projets autour du canal et un périmètre régional serait établi, ce qui permettrait à la Région d’agir directement pour délivrer les permis ou établir les plans d’aménagement utiles. Il me semble que pour changer les habitudes, la Région devrait commencer par « s’approprier » le fameux « domaine régional » et dégager autour du pont Marchant, à l’Allée Verte, à la place de l’Yser, des terrains pour de nouveaux quartiers! A suivre donc avec intérêt et attention.
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