Lors de la journée de la femme, le vendredi 8 mars, j’ai interpellé le gouvernement de la Région pour savoir comment les besoins spécifiques des femmes ont été pris en compte dans le tout nouveau Plan Régional de Développement Durable (ou PRDD). En effet, les femmes ont des besoins spécifiques. Ce sont les plus touchées par l’emploi précaire. Elles travaillent souvent à temps partiel. La plupart des familles monoparentales avec enfant à charge, nombreuses à Bruxelles, ont le plus souvent une femme pour chef de ménage. Le type et la localisation du logement recherché est alors spécifique. Le sentiment de sécurité ou d’insécurité dans l’espace public est très important pour la mobilité et l’autonomie des femmes de tout âge et de toute catégorie sociale. L’essentiel du travail de soin, sans rémunération, est assumé par les femmes qui ont des journées interrompues et des déplacements multiples : travail, courses, école, activités des enfants, visites médicales,… Pour effectuer ces déplacements multiples elles utilisent en majorité les transports en commun qui doivent alors être performants.
Les exemples pourraient être multipliés. Ils démontrent que tant en matière de transports, d’aménagement des espaces publics, de sécurité, de typologie et de localisation des logements, de choix en matière d’économie et d’offre d’emploi, il est fondamental d’identifier et de répondre aux besoins spécifiques des femmes. Le nouveau PRDD est alors une formidable occasion pour le gouvernement de passer à la vitesse supérieure et de mettre en œuvre les nombreux engagements qu’il a pris en matière d’égalité hommes-femmes. Ce que l’urbanisme peut faire pour contribuer à l’égalité est relatif, mais ce que penser les genres peut faire pour l’urbanisme est considérable. La prise en considération du genre dans la planification urbaine est un moyen efficace de créer des villes inclusives.
La réponse du gouvernement donne des éléments positifs : la thématique du genre a été prise en compte de façon transversale et ne fait pas l’objet d’un chapitre spécifique du PRDD. On la retrouve dans la politique de l’emploi, la proximité des services, la ville enfants admis, la lutte contre le harcèlement, la politique de mobilité pour les personnes à mobilité réduite ou la sécurité routière.
Je m’interroge pour savoir si tout ceci est vraiment explicite dans le PRDD et repose sur des évaluations et des indicateurs spécifiques. De nombreux outils existent pour objectiver les besoins des femmes, les intégrer dans les politiques d’urbanisme et en suivre les effets. La façon dont les associations de femmes ont été invitées à participer à l’élaboration du PRDD n’a pas non plus été expliquée.
Le PRDD sera bientôt mis en enquête publique, les femmes et leurs associations ne doivent pas rater l’occasion de se prononcer sur tous ces sujets de première importance pour la moitié de la population de notre région !
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