Rendez-vous devenus incontournables en premier lieu pour le secteur de la promotion et des affaires et pour les acteurs de l’urbanisme bruxellois, les séminaires de Laurence de Hemptinne constituent un lieu d’information et de débat. Ce que n’a pas démenti la dernière journée consacrée aux « Morceaux de ville durable en gestation ». Si le durable et le « zéro carbone » sont partout, il s’agit très souvent d’opérations de marketing ou de « Greenwashing » puisqu’en grattant un peu le bilan écologique n’est pas réellement positif. Premier constat intéressant, le projet de la SDRB pour le quartier Tivoli s’inscrit dans une démarche plus globale de quartier durable. En effet, le projet prévoit à la fois la mixité des fonctions (logement et entreprise urbaine) et la mixité sociale (logements pour des catégories sociales et moyennes, du locatif et de l’acquisitif). Le Président de la SDRB a pourtant lancé un signal peu positif pour tous les entrepreneurs qui se lancent dans le passif. Il a indiqué que « la norme du passif (consommation de 15kwh par m2 par an) ne serait pas appliquée et cela peut-être pour les logements privés sur le site». Difficile de partager ce point de vue, d’autant plus que le permis de lotir prévoit du passif « pour la construction neuve et la basse énergie dans l’éventualité de rénovations ». A suivre donc. La norme pour le stationnement est de 0.8 emplacements de voiture par logement alors que dans les autres cas elle est de 1. C’est donc une petite évolution. Mais lorsqu’on sait que les responsables de la SDRB estiment que 0.5 est suffisant en général, on peut se dire qu’un petit effort pour réduire la part d’investissement dans des emplacements de voiture pourrait être le bienvenu pour améliorer la rentabilité économique du projet. Il est vrai que du côté des transports en commun le projet de tram, qui traverse le canal et qui alimente le site de Tour & Taxis, ne se rapproche pas du tout des futurs 530 logements de Tivoli. Ce projet de tram programmé pour 2020 est encore en discussion à la Région. Nous sommes d’ailleurs quelques uns à penser que ce tram devrait plutôt traverser le site de Tour & Taxis et se rapprocher au maximum de Tivoli pour mieux desservir le « quartier durable » et permettre une meilleure alternative en matière de mobilité. Autre projet, pas du tout durable, celui de la Cité administrative de l’État avec deux tours de logement. Implantées au cœur de la Ville, sans réflexion d’ensemble, faisant de l’ombre notamment au jardin Pechère présenté comme un des atouts du site, on peut se demander si cela a du sens aujourd’hui de construire du logement très cher, avec des performances énergétiques qui ne pourront pas être excellentes. La concertation a donné un avis très critique au projet. La Ville devra répondre à ces critiques dans le PPAS qu’elle élabore pour le site comme prévu lors du Conseil Communal du 24 janvier dernier. A titre d’exemple, la tour de logements autorisée par la Ville de Bruxelles sur le canal en face de Tour & Taxis (tour de 140 m, Uplace avant Premium du groupe Atenor qui fait du développement durable un de ses arguments de marketing) a une consommation prévue dans son étude d’incidences de plus de 100 kwh/m2/an à comparer avec une performance considérée aujourd’hui comme mauvaise de 60kwh/m2/an de certaines maisons bruxelloises. Enfin, le débat s’est fait autour du Plan Urbain Loi avec un plaidoyer pour ce projet par ses promoteurs régionaux. D’emblée, il me semble important de dire que je partage, avec d’autres, la volonté de faire de Bruxelles une vrai capitale européenne. J’adhère à 100% à cette ambition de bien représenter les 500 millions d’habitants d’une aventure politique qu’est la construction de l’Europe. Le doute est pourtant bien présent chez beaucoup d’acteurs sur les mécanismes proposés pour la mise en œuvre de ce PUL. Le timing prévu est de 20 ans et l’objectif est de faire une sorte de « quartier de la Défense » au cœur de Bruxelles pour satisfaire les exigences de la Commission Européenne de regrouper ses services. Ceux-ci se retrouveraient dans 3 tours de 160 m avec une surface de 190.000 m2. Ces tours devraient symboliser l’Europe, ses valeurs, son projet… Il est prévu là aussi un « zéro carbone » standard passif, reste que de manière précise l’implémentation de ce choix n’est pas très définie. Une question est posée
notamment par les habitants, celle de « l’ombre portée » sur les quartiers de la Ville et de Saint-Josse, du quartier des squares et jusqu’à la place Madou. Ce problème est abordé avec un certain agacement par l’architecte de Portzamparc. Celui-ci fait la promotion du PUL par le fait qu’il apportera de la lumière aux ilots nouveaux rue de la Loi dessinés par le projet. Il me semble que le projet définitif devra rencontrer cette question. L’objectif de créer de nouveaux logements doit aller de pair avec celui de maintenir l’attractivité des quartiers existants. Cet équilibre est un des enjeux mis en évidence. Les autres concernent les outils pour que les pouvoirs publics captent une partie des gains qui seront générés par le passage d’un usage du sol dense (P/S de 5,5) à un usage très dense (P/S de 8 ) en doublant au total la surface bâtie. Par ailleurs, comme pour réaliser ce projet il faut un Plan Particulier d’aménagement qui prend 2 ans avec étude d’incidences et qu’il y a dans l’attente deux promoteurs qui ont des projets qui ne pourraient se réaliser en l’état, le Ministre a décidé de réaliser un Règlement Régional Zoné pour le périmètre. Celui-ci pourra être adopté en 6 mois, sans étude d’incidences et permettra aux promoteurs de construire en hauteur. Comment vont être financés les investissements en matière de transports ou de voiries dont bénéficieront en premier lieu les riverains de la rue de la Loi ? Le Ministre Picqué semble se tourner encore une fois vers le fédéral puisque les montants nécessaires aux projets imaginés par les promoteurs du PUL sont considérables. Le PUL prévoit de travailler par des permis par îlot et non pas par parcelle. Dans l’ilot, certains propriétaires pourront bénéficier d’effet d’aubaine: ils pourront construire plus haut. D’autres auront un effet de déveine, ils ne pourront pas construire du tout parce que leur terrain deviendra un espace vert, ou ne pourront pas aller aussi haut que dans l’îlot voisin. Depuis plus d’un an, on consulte les meilleurs bureaux d’avocats pour trouver une réponse à ce délicat problème, sans solution juridique en vue. Il me semble essentiel de réfléchir encore avec les habitants et leurs associations, avec la Commission européenne et la Région au projet qui est sur la table. Nous devons mesurer la réelle faisabilité de certaines propositions. Il faut travailler pour l’amélioration de la qualité de vie de l’ensemble des utilisateurs du quartier dans une approche durable. La commission européenne est une chance pour Bruxelles, mais elle doit aussi clarifier ses choix et les assumer. Elle ne doit pas être perçue par certains comme la « vache à lait » du marché des bureaux. En tout les cas, au cours du colloque, chacun a pu percevoir ce qui se joue « rue de la loi ».
it takes on some more of that overall feel isabel marant sneakers What is the best way to use my Express coupons effectively
Why Platforms are Bad for Your Feet Coach Canada and cook for 1 minute
Miley Cyrus Shocks in Two Outfits at Christian Louboutin UK especially fit and flare
Wind That Steers the Trend Christian Louboutin Oslo and the history of fashion
2014 Shanghai Fashion Week Spring Summer unique wedding dresses in pink colour Isabel Marant Sale Penney delivered a loss of
Dolce Gabbana 2012 fall collection for women valentino shoes In the quiet of the offseason
Katie Holmes in sultry new ads for H Stern jewelry Isabel Marant Sneakers the lymphatic system massage therapy
Kim Kardashian Has Wardrobe Malfunction of the tory burch shoes thinnest cotton or flannel