Panneau Coca-Cola : sur la Place de Brouckère trône le symbole de l’impunité des infractions urbanistiques instauré par la Ville de Bruxelles !

Il y a des Conseils Communaux qui débutent lentement comme celui du 21 novembre dernier. Les membres du Collège et du Conseil arrivent petit à petit et on commence souvent avec une demi-heure C2090-559 de retard. La gestion de la Ville est un peu à cette image.

Le Conseil débute par une interpellation citoyenne, au nom du Comité de quartier « Chaussée romaine », qui demande au Collège de revoir le marquage et le nombre de places de parking du nouvel aménagement de cette chaussée. Réponse du Bourgmestre : le point de vue

des riverains sera examiné et des modifications éventuelles seront apportées.

Le point 7 de l’ordre du jour fait l’objet d’un débat assez vif. Il concerne la demande du Collège et de son Echevin de la régie et des propriétés communales d’autoriser la Ville à garantir des crédits pour un montant de 660.000 euros pour la sprl SIMDECO. Cette sprl exploite le Woods, avenue de Flore. L’octroi de la garantie est conditionné entre autres par la régularisation d’un retard locatif de 39.282,92 euros. Par ailleurs, la concession passe de 27 à 50 ans. Il est vrai qu’on exige de la sprl qu’elle remplisse ses engagements tels que la possibilité d’héberger des C2090-614 activités d’information et promenades http://plavixpharmacy-generic.org/ dans le Bois de la Cambre. L’opposition dans son ensemble a rejeté cette proposition, votée par le PS et le CDH. Et cela pour plusieurs raisons : donner une garantie publique à une société qui est en retard de payement et qui n’a pas rempli ses obligations jusqu’ici, c’est une démarche inhabituelle du pouvoir public. L’argument de l’Echevin est celui de la sauvegarde de l’emploi. Louable certes, mais combien d’établissements sont dans la même situation. En outre, les établissements dans le Bois créent des nuisances assez importantes dans le voisinage auxquelles il n’y a pas vraiment de réponse adéquate.

En réalité, il s’agit plus d’une démarche de soutien à des intérêts particuliers, sans réelle vision d’ensemble, que d’une démarche au nom de la bonne gestion des deniers publics et du Bois de La Cambre.

Je suis intervenue sur les mesures d’accompagnement pour réduire les nuisances pour les habitants liées à l’installation de la piste de Ski, au Mont des Arts. J’ai également posé la question du bilan énergétique de celle-ci. En effet, les habitants du quartier se sont inquiétés de cette nouvelle installation de Plaisirs d’Hiver. Dans sa réponse, l’Echevin a insisté sur le contrôle strict des heures d’exploitation en soirée et sur le fait que la société exploitante faisait appel à un label de contrôle des émissions de CO2. En lien ou pas avec ma question au Collège, les habitants du quartier ont reçu, entretemps, un toute-boîtes de la société, les invitant à prendre contact avec eux en cas de questions ou de plaintes. En ce qui me concerne, je serai attentive à la manière dont les choses vont se dérouler. Mais je ne peux m’empêcher de penser que si l’on était réellement conscient des enjeux du réchauffement climatique et de la raréfaction des sources d’énergie fossiles, on réfléchirait tout autrement les loisirs et l’attractivité de la Ville. S’amuser sans hypothéquer l’avenir de nos enfants et de notre planète, c’est bien évidemment possible et désirable.

Dans le chapitre de la mauvaise gouvernance, la Ville de Bruxelles emporte une palme. Vous vous rappelez, dans ma dernière lettre d’info, j’avais fait état de ma question à l’Echevin de l’Urbanisme et du Patrimoine de l’illégalité de l’enseigne Coca-Cola installée par l’Echevin de la Régie et des propriétés communales sur le toit du continental à de Brouckère. En effet, il n’y a aucune demande de permis pour cette publicité. Cependant, celle-ci y est bien soumise en fonction du Règlement Régional sur l’Urbanisme (RRU), qu’on applique à tout le monde lorsqu’on veut réaliser des travaux soumis à permis. Le Collège m’avait répondu qu’il n’en était rien et que cette publicité était identique à la précédente et ne nécessitait pas, de ce fait, de permis. Interrogé à la Région, le Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme m’a répondu que selon l’Administration de l’urbanisme, il fallait bien un permis et que la propriétaire du panneau, c’est-à-dire la Ville, devait introduire un permis d’urbanisme. Mais le Collège ne voit pas, le panneau, de la même manière… La Ville se vante du fait qu’elle n’est pas officiellement informée et ne reconnaît pas l’infraction. Ainsi, au cœur de Bruxelles, trône en toute illégalité le symbole des infractions urbanistiques de la Ville de Bruxelles. Vous et moi, si nous voulons installer une terrasse, changer une façade, mettre une enseigne, nous devons demander un permis, nous soumettre à l’enquête publique le cas échéant et accepter la décision de l’autorité basée sur les règlements et tadalafil online le Code bruxellois de l’urbanisme. La Ville et ses Echevins, non. Ils peuvent faire rentrer des sous et faire de la publicité à Coca-Cola sans que la loi ne leur soit appliquée. Ecolo refuse cette situation et demande que la Ville régularise sa demande. En réalité, ce que les Echevins en question redoutent, c’est que ce permis ne soit pas délivrable car ce panneau est contraire aux règlements, notamment au règlement sur la publicité qui prévoit qu’il ne peut y avoir de panneau publicitaire sur les toits des immeubles.

D’autres sujets ont également été abordés, la place me manque pour les développer, mais n’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.

Cette lettre d’information a pour but de vous donner un aperçu de l’activité d’Ecolo Ville de Bruxelles au sein du Conseil Communal de Bruxelles-Ville. Vous trouverez encore davantage de détails sur mon site . A ce propos, je vous remercie pour les réactions positives et constructives que vous m’avez envoyées.

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