Un plan contre les agressions anti-gays

Les homos trop souvent victimes d’agressions à Bruxelles. C2090-558 Violence réaction Coup de gueule des Verts bruxellois contre les actes homophobes: voici leurs idées Bruno De Lille, (Groen!), secrétaire d’État en charge de l’Égalité des chances et conseiller communal à Bruxelles-Ville, se joint à Marie Nagy (Ecolo), chef de file des Verts, pour proposer au bourgmestre Freddy Thielemans (PS) une série de mesures destinées à réduire le nombre d’agressions à caractère homophobe. Un coup de gueule qui http://paydayloansnearmeus.com/ fait suite à la nouvelle agression dans le quartier gay de Bruxelles, dimanche dernier. Bruno De Lille (Groen!), en qualité de secrétaire d’État à l’Égalité des chances, nous a habitués à déplorer publiquement chaque acte homophobe à Bruxelles. Mais là, trop is te veel: après la nouvelle agression dimanche soir au café Fontainas, qui s’est conclue par des coups de couteau, il durcit le ton et se joint à Marie Nagy payday advances (Ecolo), chef de file des Verts au Conseil communal bruxellois, pour demander au bourgmestre C2090-559 Freddy Thielemans (PS) de prendre des dispositions. “ En tant que chef de la police, c’est lui qui peut faire changer les choses ”, rappellent les deux protagonistes. Ils lui souffleront plusieurs pistes de solution afin de ne pas “ détruire le réseau social ” à Bruxelles en général, et dans le quartier du Marché au Charbon en particulier, lors du prochain conseil de lundi. “ C’est plus facile d’agir car c’est une communauté entière qui est ciblée ”, estiment-ils. Nous avons regroupé leurs mesures en cinq points que nous vous détaillons. 1 Un agent de référence dans le

quartier gay “ La Région a déjà mis sur pied de nombreux projets pour lutter contre les agressions homophobes, notamment en mettant sur pied des formations facultatives pour aider les policiers à mieux accueillir les victimes d’actes discriminatoires. Mais ce sont des mesures qui ne sont mises en œuvre qu’après les agressions. Or, il est temps, maintenant, d’être proactif ”, estime Bruno De Lille. “ L’agression de dimanche soir a ceci de choquant qu’elle n’a pas eu lieu dans la rue mais dans un bar, à un endroit où la communauté gay et lesbien se sent chez elle. La lutte contre l’homophobie doit devenir une priorité de la police et cela passe par une volonté politique. Il serait temps de renforcer la présence policière dans le quartier Saint-Jacques et qu’elle soit visible. Pourquoi ne pas, par exemple, désigner un agent de référence qui ferait le tour des bars, chaque soir? Ce serait un signal fort à la communauté pour payday 2 what class is best montrer qu’elle n’est pas délaissée et éviter qu’elle n’en vienne à vouloir se défendre seule. ” 2 Tolérance 0 et peines de travail thématiques Outre l’aspect police, l’aspect justice est également évoqué. “ On doit appliquer onlinepaydayloansusca.com apply la tolérance zéro. J’entends par là que la police doit intervenir directement et pas attendre qu’il y ait un blessé. Et l’on doit être sûr que lorsque l’on attrape un auteur, il sera puni et immédiatement. Ce qui dissuaderait aussi les velléités agressives de certains ”, lance Marie Nagy. Cette dernière plaide pour une “ justice payday loans online réparatrice ”, avec notamment l’application de peines thématiques. “ La mise en place de peines de travaux d’intérêt général au sein d’associations gays ou qui luttent contre l’homophobie direct lender payday loans permettrait, par exemple, aux auteurs d’actes homophobes de se rendre compte de la portée de l’acte diffamatoire. Et les pousser à réfléchir. ” 3 P.-V.: notification du caractère homophobe Le caractère homophobe d’une agression est une circonstance aggravante qui permet de durcir la punition. D’où l’importance de le signaler systématiquement dans le P.-V. de police. “ Ce qui n’est pas toujours le cas ”, précise le secrétaire d’État. “ Parfois ce n’est que sous-entendu dans les payday advance propos de la victime, ou c’est mal expliqué, et le policier n’ose pas toujours demander de précision, par pudeur. ” Au parquet, cependant, de rappeler à quel point c’est difficile d’objectiver le caractère homophobe d’une agression. 4 “ Vous pouvez aussi faire quelque chose ” À Bruno De Lille, également, de dévoiler le thème d’une prochaine campagne de sensibilisation: “ Vous pouvez aussi faire quelque chose ”. “ Cette campagne s’adressera davantage aux témoins d’agression d’une manière générale. On entend souvent les victimes se plaindre que personne n’a réagi. Il s’agira, ici, de pousser les gens à faire quelque chose. Pas à s’interposer entre deux personnes qui se battent, parce qu’ils risqueraient des problèmes. Mais plutôt d’appeler la police, de promettre de témoigner ou de filmer la scène avec son téléphone portable. Toutes des petites choses qui pourraient aider à arrêter, et donc à punir, le ou les agresseurs. ” 5 Victimes: améliorer l’accompagnement Le dernier point n’est pas nouveau, mais il est nécessaire de toujours le développer. L’accompagnement des victimes peut toujours être amélioré. Cela payday loans online passe notamment par la formation de policiers qui doivent savoir comment les accueillir et réagir face à leur situation. Des formations qui existent déjà, au payday loans niveau régional, et qui, bien que facultatif, ont project payday scam leur petit succès. Les homos trop souvent victimes d’agressions à Bruxelles. n.c. Sudpresse.be (03/12/2011)

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