Changer la Ville! #Elections2012

J’ai toujours eu à cœur de mener une opposition responsable et sans complaisance.

Proposer avant de critiquer. Faciliter au lieu de saboter.

J’ai suffisamment siégé au Parlement fédéral pour savoir à quel point les dialogues de sourds ne servent que ceux qui se contentent de vouloir exister sur la place publique. Ils ne servent pas ceux qui veulent réformer l’action publique.

Rappelez-vous en 2007 nous avions proposé une « Union Locale pour le Climat », cela a créé une dynamique et la majorité avait joué fair-play en

votant une motion qui a pu the best spy phone software appuyer une dynamique vers des économies d’énergie et la réduction d’émissions de CO2.

Il reste certainement beaucoup à faire et il manque souvent de détermination dans la mise en œuvre concrète des actions.

Notre projet, et le programme que je porte à l’occasion de ce rendez-vous majeur pour les bruxelloises et les bruxellois, avec ma raison, mes tripes et mon cœur, c’est une Alliance bruxelloise pour l’enseignement, l’environnement et l’emploi.

Si les électeurs nous font confiance, ce sont les trois priorités que nous mettrons en œuvre à la Ville de Bruxelles.

Nous sommes plus que des simples candidats au pouvoir. Nous voulons être les artisans d’un changement maîtrisé !

Situation politique :

Nous avons apporté pendant 6 ans des idées, des critiques. Parlé d’environnement, d’écologie, d’énergie, de qualité de la vie, de participation :

Zone 30, alliance pour le Climat : cellule énergie réduction de la consommation, énergie verte

Nous voulons travailler sur la proximité avec les habitants, les commerçants, les travailleurs, les entreprises, les culturels, les forces vives de la Ville.

La coalition PS/Cdh est un modèle de complaisance. Ce vieux couple hante les couloirs de l’Hôtel de Ville

– Déconnecté des réalités du terrain,
– Tétanisé par la peur de voir l’électeur lui demander des comptes sur sa gestion erratique des dossiers.

Du coup, ils sont « scotchés » l’un à l’autre, à la vie à la mort. Cet amour fusionnel est touchant de sincérité, mais navrant de complaisance paralysante pour la Capitale.

Cette Ville, Capitale de l’Europe, est devenue l’otage des papouilles et des bisbrouilles entre Freddy et Joëlle.

Ce n’est pas ma conception d’une gestion efficace du pouvoir. Il est grand temps que l’audace succède à l’immobilisme. J’aimerais pouvoir dire que le MR de Courtois est sur la même longueur http://orderessayonlineon.com/ d’ondes que moi. Mais, malgré le slogan « on va vous changer la Ville », j’entends qu’il annonce partout son envie de s’allier aux socialistes.

Ce n’est pas ça que j’appelle du changement.

Nous allons les mains libres aux élections, nous sommes ouverts et libres, les chiffres vont parler et nous verrons les rapports de force. Il y a des communes de notre Région où nous gérons sans les socialistes. Je vous rassure : elles se portent bien et personne n’en est mort.

Je serai une adversaire honnête.

Les bilans sont mitigés. Il y a des réussites telles que le plan logement, qui figurait dans notre programme également, mais aussi des ratés, comme le manque d’équipements, crèches, écoles, commerces. NOH est un bon exemple : peu de custom essay writing concertation, diabolisation des opposants, on ne dessine pas un quartier, on construit du logement. Plus aucune ville d’Europe ne fait cela, on fait un plan d’urbanisme avec les transports, les espaces publics, parcs, squares, plantations, la mobilité, les équipements.

Je me rappelle d’une interview avec Ouriaglhi ou celui-ci disait :

M. N. : Les pouvoirs publics ne peuvent pas se permettre de déqualifier le mouvement écologique. La vraie question est la suivante : comment réduire la production de CO2 ? L’énergie va être de plus en plus chère. Là est la question sociale. Car qui va être l’otage de sa facture d’électricité et des différentes charges ? Les moins nantis. Le plan des mille logements est-il réalisable avec des critères écologiques pointus ?

M. O. : Ecolo préférerait peut-être qu’on en fasse la moitié, mais passifs. Je ne m’oppose au développement durable, mais il faut éviter le gaspillage.

M. N. : Je trouve triste qu’un responsable politique tienne ce type de discours.

M. O. : Je suis pragmatique.

M. N. : En 2008, construire du logement sans aller vers ce qu’il y a de plus performant en matière d’économie d’énergie, c’est irresponsable. Avec 5 ou 10 % de frais en plus, et pas 50 comme vous le dites, on peut faire les mille logements dans des règles strictes.

11 février 2008.

Les leçons de pragmatisme, cachent mal l’absence d’ambition de ces gens pour notre Ville.

Quand les dirigeants d’une Ville ne sont pas à la pointe, quand ils négligent les enjeux et les solutions qui portent vers un développement soutenable, leur Ville reste à la traine. Devant inévitablement se satisfaire d’avoir raté le podium, et se consoler sur le fait que c’était de peu.

Bruxelles a la force, la vocation et les moyens d’occuper la première marche du podium. Il ne tient qu’à nous de l’y emmener !

Aujourd’hui nous proposons un « triangle d’or » pour la Ville :

– enseignement/formation,
– économie urbaine (espaces publics, équipements, gestion des ressources, innovation) / et développement économique.
– propreté et sécurité d’existence

Notre croissance démographique est importante, notre population vient d’horizons lointains, nous allons devoir créer des écoles, la Ville est un pouvoir organisateur important, alors c’est l’occasion de réfléchir au projet pédagogique, pour que l’école soit un outil d’intégration, que l’ascenseur social se remette en marche loin de l’école de l’exclusion ou du déclassement. Nous voulons un projet éducatif nouveau et nous sommes inquiets du retard pris par la Ville dans ce domaine, ainsi que dans celui de la production matérielle d’écoles.

Et ce n’est pas faute d’avoir reçu les moyens financiers. Nollet a débloqué une enveloppe colossale pour Bruxelles. 52% du budget de construction de nouvelles places d’écoles sont acquis à notre région ! C’est du jamais vu à Bruxelles. Du temps de Milquet, avec ses PPP, c’est le Luxembourg qui avait raflé la part du lion.

Mais qu’en a fait l’échevine de l’Enseignement ? Elle dort ! Au lieu d’utiliser les enveloppes en faisant avancer les projets, elle passe sa vie à se plaindre. Pendant ce temps là, les autres communes bruxelloises avancent !

On a beau avoir reçu les moyens d’acheter les briques. Si le maçon se complait dans la complainte, les bâtiments ne sortiront pas du sol !

En classe, une pédagogie qui permette aux enfants des milieux plus défavorisés de bénéficier de réussir. A chacun de devenir une personne épanouie, des citoyens responsables et concernés et mieux préparés pour trouver un boulot.

Pourquoi ne pas accentuer l’apprentissage des langues, faire du multilinguisme un atout plutôt qu’un handicap ? Pourquoi ne pas créer des liens des rencontres voir des activités communes entre les écoles francophones et néerlandophones pour assurer l’apprentissage des deux langues nationales, tout en essayant de promouvoir la connaissance des langues d’origine des familles. Nous avons à la Ville des écoles qui forment des enseignants, le projet pédagogique nouveau doit déjà être porté là.

Les métiers urbains : puériculture, enseignement, entretien et gestion des parcs, sécurité, rénovation, énergies nouvelles représentent des gisements d’emploi il faut donc une action déterminée pour renforcer la qualité de notre enseignement et le soutien à l’emploi. C’est le triangle d’or : Enseignement-Emploi-Environnement

La mal propreté, le non respect ou l’absence des règles pour le tapage et le bruit, les immeubles et terrains à l’abandon, les logements inoccupés que la Ville ne contrôle plus assez. Nous voulons best spy phone software for android améliorer le fonctionnement de l’administration et de spy app for iphone la police. La sécurité d’existence et la qualité des services rendus à nos concitoyens sont à nos yeux une priorité pour les six années à venir !

Nous voulons une décentralisation de l’administration, l’accueil doit-être multitâches, un service de qualité dans chaque partie de la Ville.

Nous voulons être les artisans de ce changement raisonné. Les promoteurs d’une Ville qui a de l’ambition pour ses habitants, plutôt que pour ses dirigeants.

Nous avons besoin de réveiller la Ville, pour la sortir du sommeil profond dans lequel la gestion actuelle l’a plongée.

Osons être une Capitale européenne a taille humaine, mais résolument inscrite dans le 21ème siècle.

Sortons des fausses certitudes de ceux qui disent : « on aurait bien voulu, mais ce n’est pas possible » pour entrer dans la dynamique du changement.

Les bruxellois méritent mieux que le fatalisme résigné ou l’ambition bridée. Ils ont besoin d’une dynamique nouvelle.

Et c’est nous qui en sommes les porteurs !

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