Débat avec le Comité St-Jacques #Elections2012

Ecolo-Groen Ville de Bruxelles a participé à un débat organisé par le Comité St-Jacques et St-Géry. Bart Dhondt (2ème sur la liste) a abordé les questions de commerce et d’économie. Michaël François (4ème sur la liste) a quant à lui parlé de la sécurité et de la propreté. Liesbet Temmerman (7ème sur la liste) s’est préoccupée de l’urbanisme. Jérôme Jolibois (10ème sur la liste) s’est dédié à la mobilité. Et enfin, j’ai défendu nos points de vu à propos de la mobilité et de la sécurité. En ce qui concerne le commerce et l’habitat, les outils urbanistiques sont actuellement limités pour réglementer la nature de l’activité commerciale. Néanmoins, lorsqu’il y a demande d’activité en-dehors de l’immeuble (soit cours et jardin soit en voirie), les questions de conflit de voisinage peuvent justifier une intervention de la commune. Le règlement sur l’occupation de la voirie devra être respecté et au besoin renforcé. Vu la difficulté de faire intervenir la police dans certains cas, les inspecteurs de l’urbanisme seront organisés pour intervenir même en soirée. Nous proposons aussi de créer un monitoring des permis pour alerter et éviter que les déséquilibres s’installent dans les différentes fonctions urbanistiques. Nous proposerons aussi des PPAS de protection du logement. Vis-à-vis de la valorisation du commerce dans le centre-ville, nous voulons continuer l’action de revalorisation des devantures, vitrines, éclairage et enseignes. Il est primordial d’accélérer l’instruction des permis d’urbanisme des commerces pour éviter les travaux sans permis d’urbanisme. Et enfin, nous nous engageons à améliorer la place du piéton et du cycliste sur la voie publique. Dans le chef de la politique de mobilité et de piétonisation, déjà aujourd’hui, la voiture est le mode minoritaire pour se rendre au centre alors que c’est pour elle que beaucoup d’espace est prévu : voirie, parking en rue, parkings publics. En réduisant cet espace « voiture » par un réaménagement qualitatif de l’espace public, tout le monde y gagnera pour une différence faible pour les voitures. Les trottoirs et terre-pleins doivent être élargis et plantés, les cyclistes doivent être à l’aise et les transports en commun doivent pouvoir circuler sans entrave, mais à des vitesses adaptées. L’enjeu est de garder une ville habitée partout et donc de garantir une accessibilité auto aux logements au moins pour les livraisons, déposer des personnes âgées… Les piétonniers exclusifs génèrent la monofonctionnalité, ils chassent le logement et provoquent ensuite un environnement bruyant et peu sûr. Les parkings existent mais c’est leur accessibilité qui pose problème : les horaires doivent être élargis (24h/24 dans la plupart des cas) et les tarifs doivent tenir compte du contexte local : les habitants du quartier devraient pouvoir se garer à des tarifs attractifs la nuit et tant que le parking n’est pas saturé, le jour aussi afin de ne pas se retrouver dans l’obligation d’utiliser leur voiture pour le seul motif du coût du parking.

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