La dualisation de la population de la Ville est une évolution qui demande de réagir politiquement. Il est par exemple indispensable de réduire le taux de chômage et surtout celui des jeunes. C’est un des défis majeurs pour notre commune et, plus généralement, pour notre Région. La majorité actuelle à la Ville de Bruxelles nous a présenté un programme pour stimuler le retour à l’emploi. Elle a structuré ses ambitions en trois axes : mettre en place un parcours performant d’accès ou de retour à l’emploi, développer les services axés sur la mise à l’emploi des jeunes et lutter contre les discriminations à l’embauche.
Dans le premier axe, l’accent est mis sur l’accueil et l’accompagnement personnalisé des demandeurs d’emploi, sur la formation (en améliorant la coordination et la connaissance des offres existantes et en en créant de nouvelles si nécessaire, surtout dans les filières d’avenir ou de pénurie), sur la création d’entreprises d’économie sociale et sur le recours aux « articles 60 » pour offrir des expériences professionnelles. Concernant les jeunes, la majorité souhaite renforcer les synergies avec l’enseignement supérieur, aller à la rencontre des jeunes pour les informer des possibilités de formation et du marché du travail avant la fin de leurs études secondaires, offrir un accompagnement spécifique aux jeunes et les aider dans la recherche de jobs d’étudiants. Finalement, le volet discrimination est plus vague et dit s’articuler sur le soutien à la non-discrimination, sur des campagnes de sensibilisation et sur la réalisation de plans diversités avec la Région.
A ce jour ces intentions n’ont pas vraiment débouché sur des actions concrètes.
Nous avons néanmoins eu un débat sur le sujet lors du Conseil communal de ce lundi 13 janvier. A l’ordre du jour figurait un projet présenté depuis un an déjà. Il s’agit de faire fonctionner un « bus à l’emploi » qui se déplacerait vers les quartiers, pour se rapprocher des jeunes demandeurs d’emploi.
Le subside de 3000.000 euros qui lui est consacré est destiné à l’achat du bus, à sa « customisation » du bus et à ses frais de fonctionnement. Ils devraient être dépenses dans les six mois qui viennent. Cette approche d’un bus que se déplace pour se rapprocher des demandeurs d’emploi exigera également du personnel pour s’en occuper et pour le faire fonctionner. L’échevine de l’emploi n’a pas pu fournir de réponse à cette dernière question. Si ce projet est maintenu, la majorité doit bien évaluer tous les moyens financiers et humains nécessaires à sa réussite et les lui attribuer.
Par ailleurs, force est de constater que l’échevine a consacré de l’énergie à organiser les deux outils dont dispose la Ville pour l’accueil d’orientation et le suivi des demandeurs d’emploi bruxellois : la Maison de l’emploi et de la formation et la Mission locale pour l’emploi. Malgré tout, cette dernière, comme d’autres Missions locales bruxelloises, manque de moyens face à la forte demande et aux tâches qui sont les siennes.
Les dispositifs décentralisés comme le bus à l’emploi devraient permettre de promouvoir le travail et la collaboration avec les asbl locales dans les différents quartiers de la Ville (Centre-ville, Neder-Over-Hembeek, Laeken ou Haren). C’est une approche qui mérite d’être saluée. Je la suivrai donc avec attention dans les mois qui viennent. Les chiffres du chômage de notre Ville, 20% en moyenne et parfois 40% parmi les plus jeunes, méritent largement cette vigilance.
and Nevaeh Intimates
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