Pas toujours folichon de dire qu’on fait de la politique dans un contexte aussi chargé que celui lié à l’affaire Publifin ou en France avec le Pénélopegate. Et pourtant face au PRAF (plus rien à faire), j’ai envie de montrer que d’autres voies sont ouvertes, que « faire de la politique autrement » est possible, c’est dans mon ADN.
Il a toujours été très clair pour moi qu’exercer un mandat public de conseillère communale à la Ville de Bruxelles suppose de pouvoir présenter un bilan en toute transparence. L’engagement pris en 2012 vis-à-vis des électeurs était de donner une priorité à ce mandat. Depuis ce début de législature et jusqu’au 31 décembre 2016, j’ai participé à 74 conseils communaux et déposé 96 questions. Il est évident que la présence et l’activité au sein du Conseil Communal constituent le mandat reçu par l’électeur et l’engagement envers les militants d’Ecolo.
Sur quoi portent mes 96 questions? Je ne vais pas les reprendre toutes, elles concernent bien sûr les sujet prioritaires pour EcoloGroen : la qualité de vie des habitants, la gouvernance, le piétonnier, la participation, la mobilité, le projet de nouveau stade, Neo (le projet communal de développement immobilier du Heysel), la prison de Haren, les enjeux locaux au Centre Ville, à Neder-Over-Heembeek, à l’Avenue Louise- Roosevelt, au Quartier Nord-Est et à Laeken. J’en ai rendu compte sur mon site www.marienagy.be et dans ma lettre d’information.
Le Conseil Communal se réunit en séance publique tous les 15 jours et porte souvent sur plus d’une centaine de points concernant la gestion d’une grande ville. Il a lieu le lundi de 16h à 18-19h en fonction de l’ordre du jour. Le rôle de l’opposition est d’assurer le contrôle de la majorité et de le faire à travers des propositions argumentées et si possible en présentant une alternative.
En plus des Conseils Communaux, je participe aux Sections, réunions de commission avec chaque Échevin ou son cabinet et l’administration de la Ville. Ces réunions précèdent les Conseils. Elles permettent de poser des questions plus techniques ou de clarification sur les points du conseil ou sur un problème particulier. Cela permet aussi un contact direct avec les fonctionnaires de la Ville, dont il convient de saluer le professionnalisme et la disponibilité.
Je participe également aux Commissions de Concertation qui remettent un avis sur les permis d’urbanisme dans le cadre des mesures particulières de publicité. J’y vais en général à la demande des habitants et/ou des comités. Je participe aussi aux « Forums » ou rencontres organisées par le Collège avec les citoyens dans chaque quartier 2 fois par an. Ces rencontres permettent de prendre le pouls des quartiers, d’entendre les doléances des habitants et les promesses ou solutions qu’apporte la majorité. Par ailleurs, d’initiative ou à la demande des habitants ou de leurs associations, je les rencontre régulièrement.
Enfin le rôle du Conseiller Communal et le mien en tant que cheffe de groupe EcoloGroen passe aussi par un contact avec la presse concernant l’actualité.
Facebook et Twitter sont aussi des canaux d’information pour diffuser l’actualité du Conseil Communal, des post quotidiens et plus de 6.265 tweets en témoignent.
J’exerce aussi 2 mandats, celui du très actif Centre Culturel des Riches Claires , à la Ferme du Parc Maximilien et plus récemment, suite à une ouverture vis-à-vis de l’opposition qui n’y était pas représentée, au MBE, Brussels Major Events, l’asbl de la Ville qui organise les évènements. Ces trois mandats sont dérivés du mandat de Conseillère Communale et à titre gratuit.
Qu’en est-il des rémunérations? En tant que Conseillère Communale, je perçois un jeton de présence par réunion. Il y a une ou deux fois par mois deux sections et deux séances (publique et comité secret). Le jeton a une valeur de 78,63 euros brut avec 28% d’imposition. Pour le Conseil de Police de la zone de Bruxelles-Capitale-Ixelles (environ 8 réunions par an), je perçois également un jeton de présence de 170 euros brut et les mêmes 28% de taux d’imposition.
En 2016 j’ai perçu 4.367,06 euros brut pour le Conseil et 765 euros pour le Conseil de Police. Comme mandataire Ecolo j’ai rétrocédé 1.015,16 euros au parti. Comme chaque conseiller communal dans la Région bruxelloise je dispose également d’un libre parcours STIB.
Etre mandataire politique constitue une responsabilité au service des citoyens et de la Ville. C’est passionnant de rencontrer autant de personnes, suivre les enjeux, prendre le temps de réfléchir aux alternatives. Je vous encourage tous à vous engager, le monde peut changer, la force est en nous. C’est un message à contre-courant et pourtant il a toujours été celui des écologistes : « Faire de la politique autrement » avec engagement et sincérité. J’attends comme chaque fois vos réactions.