Ecoles : la Ville prend du retard. Prison à Haren : quels coûts supplémentaires pour la Ville et quelle transparence et participation pour les habitants ?

Les réunions du Conseil Communal de ces 27 février et 12 mars ont été essentiellement consacrées à des procédures disciplinaires.

Dont celle concernant deux agents dans le cadre de l’affaire de fraude au service Démographie qui porte sur un montant de 158.445 euros. La crainte, de la conseillère d’opposition que je suis, est de voir des « lampistes » punis, pour des montants entre 200 et 300 euros. Puisque l’on n’a pas trace des autres montants, alors que les éventuels responsables ne sont pas identifiés. Une procédure pénale est également ouverte. L’opposition est dans l’attente de l’issue de l’enquête. Nous voulons, en tous les cas, que l’administration de

la Ville soit assainie et que ce genre de situation ne se répète pas. La Ville de Bruxelles a reçu 70% de subsides de la région Bruxelloise pour l’augmentation des places dans les écoles fondamentales, cela en raison de la forte demande actuelle et à venir .Trois projets sont concernés : l’Ecole primaire des Magnolias, l’Ecole primaire de Heebeek et ‘t Klavertje school. La raison invoquée par le Collège suite au retard est celle de procéder à un appel d’architectes pour réaliser ces écoles, que la Région prévoyait en préfabriqués. Cela peut être entendu. Cependant, la Ville doit réagir rapidement, si elle ne veut pas cumuler encore du retard dans l’ensemble de ces programmes de création de nouvelles places. Elle doit également assurer pour la rentrée 2012-2013 le nombre de places prévu par la Région. Ecolo s’est exprimé par la voix de Catherine Lemaître, Conseillère communale. Lors du Conseil Communal du 27 février, j’ai interpellé le Collège sur l’implantation de la future prison à Haren. Mes questions portaient sur l’état d’avancement du dossier, l’examen des impacts budgétaires et autres du projet qui sont déposés par le Gouvernement fédéral. Comme à leur habitude, le Bourgmestre et l’échevin de l’urbanisme se sont voulus rassurants, en indiquant que les coûts (de police, de construction des voiries etc.) seraient neutres pour la Ville. Les études et réunions sur cette prison de 120.000 m² se déroulent depuis deux ans, sans aucune transparence. Je demande que l’on joue « cartes sur table » en donnant l’ensemble des informations, que l’on justifie le choix d’un site dont on connaît les inconvénients : enclavement, distance par rapport au Palais de Justice, difficulté d’accès en transport public, environnement difficile en bout des pistes d’atterrissage. La construction de la prison aurait comme conséquence de détruire le dernier espace vert de cette taille à Haren, au grand dam des habitants. Le seul avantage réel du site est qu’il ne réveille aucune convoitise immobilière, contrairement à l’ancien site de l’Otan ou à l’emplacement actuel des prisons. Le Collège de la Ville s’est dit soucieux de l’intérêt des harenois. Il me semble qu’il s’agit plus de vœux pieux que d’actions réelles.

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