L’enseignement – au moins – bilingue dans les écoles bruxelloises doit être une priorité de la prochaine législature et sera défendu comme tel par Ecolo. Il s’agit d’avoir un enseignement complet dans les deux langues. Pourquoi est-ce si capital ?
D’un point de vue économique, la raison essentielle est limpide : Bruxelles est le plus grand marché de l’emploi en Belgique mais elle est la région avec le taux de chômage le plus élevé. Il y a de l’emploi à Bruxelles mais la concurrence est très forte. Des candidats venus de toute la Belgique et de l’étranger s’y pressent. Une des exigences les plus fréquentes, même pour les emplois peu qualifiés, est la maîtrise des deux langues nationales et souvent aussi de l’anglais. Il est donc indispensable de donner les outils aux jeunes Bruxellois pour pouvoir prétendre occuper ces postes. C’est une mesure essentielle pour résorber le taux de chômage dans notre Région. Toutes les autres politiques de formation professionnelle et d’emploi devraient être complémentaires à cette mesure. Elles seraient alors beaucoup plus efficaces.
En second lieu, Bruxelles est une région officiellement bilingue et, dans les faits, multilingue. Quoi de plus naturel alors qu’un enseignement fort porté sur les langues ? Ce défi sous-entend évidemment une collaboration entre régions et communauté mais le jeu en vaut la chandelle. Une part importante des Bruxellois sont d’origine étrangère et leur langue maternelle n’est ni le français ni le néerlandais. Cette soi-disant appartenance à l’une ou l’autre communauté est donc tout à fait détachée de la réalité. L’augmentation très rapide de la diversité bruxelloise doit être suivie par ses institutions, notamment par une des plus fondamentales : l’école. L’enseignement bilingue avec un accent important sur l’anglais et les autres langues est primordial et favoriserait la cohésion sociale entre toutes les communautés qui se côtoient dans notre ville.
C’est pourquoi je propose avec Ecolo la création d’écoles bilingues ainsi que le transfert de cette compétence et des matières biculturelles d’intérêt régional actuellement aux mains de l’Etat fédéral à la Région. Ces compétences spécifiques pourraient s’exercer sans préjudice de la compétence des Communautés en matière d’enseignement unilingue. La formation professionnelle devrait également être une compétence de la Région et non plus un système distinct basé sur les Communautés et Commissions communautaires.
Je propose également avec Ecolo que les trois Régions se voient symétriquement attribuer une série de compétences actuellement confiées aux Communautés : l’enfance et l’accueil de l’enfance, le sport, la santé, la jeunesse et l’aide à la jeunesse. Et ce afin de garantir des politiques coordonnées et cohérentes sur le territoire régional sur ces matières, ainsi que des articulations plus aisées avec les autres politiques gérées par la Région aujourd’hui et demain : formation professionnelle, emploi, tutelle sur les Communes (et financement de celles-ci), planification, etc.
Concernant l’enseignement, je vous convie d’ailleurs à un congrès qu’Ecolo organise le samedi 22 février à Namur: De l’ambition pour l’école!
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Ben oui, cela va de soi. Réseau public francophone, réseau public néerlandophone, réseau public européen, existe-t-il une autre ville au monde qui possède autant de réseaux scolaires différents financés par le denier public? Voilà le résultat d’un de ces célèbres compromis belge qui ressemble furieusement à une détestable contradiction pour une capitale qui s’annonce comme européenne.
il me semble que le chômage des bruxellois est d’abord lié l’antagonisme communautaire belge dont le fait scolaire est la conséquence. Est-il possible politiquement de faire bouger la montagne magique ?