Lors du conseil communal du 15 avril, le budget 2013 de la Ville a été au centre des débats. Il s’agit d’un budget ordinaire à l’équilibre de 704,5 millions d’euros et d’un budget d’investissement de 113 millions d’euros. Les enjeux de la croissance de la population et des investissements qui sont nécessaires en matière de logement, d’enseignement ou de sécurité sont mis en évidence par le Collège. En matière d’enseignement, la Ville a reçu un subside important de la Communauté française pour créer des nouvelles places de plus de 24 millions d’euros que la majorité ne met pas en évidence, mais qui constituent un investissement considérable.
La Ville de Bruxelles a la chance d’être moins touchée par la crise que les autres communes et les autres niveaux de pouvoirs. Malheureusement, elle ne profite pas de cette opportunité pour avoir une gestion énergique et mettre sur les rails une dynamique économique porteuse. Le Collège se targue de ne pas augmenter les impôts et d’avoir l’impôt sur les personnes physiques le plus bas de la Région mais augmente beaucoup le coût de remise de documents administratifs, l’impôt sur les automates bancaires, les amendes administratives, les incivilités. Même la contribution des parents au transport des écoliers vers la piscine augmente.
En outre, beaucoup d’études seront encore réalisées, alors que le temps est venu de décider et d’investir pour concrétiser des projets annoncés de longue date. Sont prévues une étude pour les « gros projets », une nouvelle étude pour le centre administratif, pour la rue Neuve, pour la circulation en boucle pour le Pentagone,…
En termes de développement durable, le budget est également timide. Les dépenses en matière de chauffage et d’électricité représentent 9,4 millions d’euros. L’ambition de la Ville se limite à la réduction de la consommation d’énergie de seulement 20 bâtiments, par rapport à 31 initialement annoncés lors de la législature précédente (dont seulement 10 ont été adaptés) et à quelques 200 bâtiments concernés. Au vu de l’augmentation du prix de l’énergie, ces objectifs sont en deçà des moyens qui auraient pu être investis. La comptabilité énergétique, qui, depuis la législature précédente, doit accompagner le budget n’est toujours pas jointe et ne semble pas connues de l’échevin. Avoir les dépenses en matière d’énergie n’est pas suffisant. La comptabilité énergétique est un instrument qui permet de connaître avec précision les kwh, les m³ de gaz ou les litres de mazout qui sont consommés mensuellement et annuellement (indépendamment du prix). Il serait ainsi possible de s’assurer du suivi des efforts mis en œuvre pour arriver à une utilisation rationnelle de l’énergie. Vu l’augmentation des prix prévisible, il s’agit d’un outil de bonne gestion. Seul 5000 euros sont consacrés au dépistage et à la détection de source d’économies d’énergie nouvelles et la « cellule énergie » passe de 4 à 3 équivalents temps pleins.
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