Depuis plusieurs mois, des familles afghanes, déboutées du droit d’asile et sans papiers, se sont refugiées à de nombreux endroits dans la ville tels que la VUB, l’église Sainte-Croix ou à l’ULB mais ils y ont été expulsés. Ils ne se sont pas tournés vers des centres d’accueil car Fedasil les dirige vers des centres qui sont en réalité des centres de retour. Une fois sur place, ils y sont mis sous pression pour accepter un retour volontaire vers l’Afghanistan dans les 30 jours. Depuis quelques semaines, les personnes concernées, dont des enfants, se sont donc réfugiés dans la glaciale église du Béguinage, soutenus par plusieurs jeunes belges grévistes de la faim. Face à l’immobilité imperturbable du gouvernement, plus d’une centaine de personnes d’origine afghane et leurs soutiens ont décidé d’aller à la rencontre du premier ministre, à pied, à Mons le dimanche 22 décembre prochain.
Face à cet état de fait, Ecolo a, le 12 décembre, fait parvenir une demande de médiation entre le gouvernement et les populations d’origine afghane se trouvant sur le territoire belge, aux médiateurs fédéraux en dénonçant cette impasse inacceptable.
En effet, tant que la guerre et l’insécurité sévissent en Afghanistan, la Belgique devrait accorder une protection temporaire à ces réfugiés. L’organisation Caritas International, spécialisée dans le retour volontaire, confirme que la rentrée de ces personnes en Afghanistan n’est pas possible en raison de l’insécurité sur place. En outre, la situation des femmes et des enfants en Afghanistan pose question et n’est pas prise en considération par les instances d’asile belge. Ainsi, les conditions ne sont pas encore remplies pour contraindre ou encourager des retours « volontaires ». Il faut un moratoire sur les expulsions des Afghans, ainsi que l’application du statut de protection temporaire.
La récente décision du Premier Ministre de commencer une médiation avec le Médiateur fédéral est de bon augure. Elle a permis aux grévistes de la faim qui soutenaient le mouvement d’arrêter leur grève. Elle pourrait permettre de contourner l’intransigeance et l’absence de dialogue de la Ministre en charge du dossier et de trouver des solutions humaines rapidement. En attendant, je continuerai à relayer ces revendications au sein d’Ecolo et dans les assemblées où je suis active. La défense des droits des demandeurs d’asile ou de ceux qui ne peuvent pas rentrer dans leur pays à cause de la guerre est une cause qui me tient à cœur et que je
défends depuis 1999.
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