Ce 17 octobre j’ai eu l’occasion d’assister à une séance d’information organisée par la Régie des Bâtiments à Haren pour présenter le chantier de la prison qui a débuté avec le déblaiement du terrain. Cela fait 9 ans que je participe aux séances d’information, aux commissions de concertation. Cela fait 9 ans que j’interpelle au Parlement bruxellois et au Conseil communal sur ce projet. Une chose m’a terriblement frappé hier, malgré ces 9 années où les habitants de #Haren mais aussi les avocats, magistrats, associations de protection de l’environnement etc ont exprimé leur opposition et émis des réserves et le projet n’a été modifié qu’en un point, l’entrée via le Boulevard de la Woluwe. En 9 ans un projet peut se construire et se modifier en tenant compte des remarques, ici ce n’est pas le cas. Les problèmes sont connus et les réponses absentes. Autre remarque, comme chaque fois se sont les fonctionnaires de la Régie ou du Spf Justice qui sont envoyés au « front » aucun responsable politique fédéral ou local n’était visible à l’horizon. Je pense que la confiance des habitants dans les institution en prend un coup. J’ai appris hier que finalement le contrat entre la Régie et le consortium Cafasso a été signé en juillet de cette année. En tant que conseillère communale je demande à ce qu’il soit rendu public, non pas comme cela m’a été répondu hier soir, sur ses aspects architecturaux et techniques, mais sur ces aspects financiers. 384 millions d’euros d’investissement et un remboursement annuel (qui comprend le fonctionnement) de 40 millions d’euros durant 25 ans méritent la transparence la plus complète.
Prison de Haren : 9 ans autour d’un projet sans être capable de générer un consensus
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