Comment ose-t-on décider d’une prison sans information, réflexion et débat ? J’ai interrogé le Ministre-Président de la Région bruxelloise au cours de la Commission Aménagement du territoire, que je préside, au sujet du projet de prison à Haren. Ce n’était pas la première fois. Il était trop tôt à l’époque puisque les dispositifs à mettre en place étaient encore méconnus. Mais n’est-il pas trop tard maintenant qu’une procédure pour un partenariat public-privé (PPP) a été lancée concernant la conception, la construction, le financement et l’entretien d’une nouvelle prison ?
Nous sommes, effectivement, confrontés aujourd’hui à un projet de 120.000 mètres carrés d’envergure, avec 90 à 100 places de parking, pour 1.200 détenus et 900 membres du personnel.
Mais le site proposé à Haren présente des inconvénients et pose surtout un certain nombre de questions.
La distance avec le Palais de Justice semble être un inconvénient majeur. La question adjacente du financement de la zone de Bruxelles-Capitale Ixelles se pose dès lors inévitablement. Qui va assurer les transports des prisonniers ? Ces transferts vont prendre du temps puisqu’en plus de la distance les communications ne sont pas aisées.
On évoque, aujourd’hui, la possibilité de dégager une sortie de la prison vers les boulevards de la Woluwe et d’assurer ainsi une liaison un peu plus directe que via la chaussée de Haecht. Dans cette éventualité, des travaux d’infrastructure importants devront être réalisés, et, là encore, se pose la question du financement.
Par ailleurs, qu’en est-il de l’avenir de la zone de Haren et de ses 5000 habitants ?
La question de l’accessibilité en transport en commun est également à souligner. Les travailleurs de la prison, les visiteurs, les assistants sociaux et les familles doivent, effectivement, pouvoir accéder à la prison soit en transports publics, actuellement déficients, soit en voiture, ce
qui entraînera immanquablement l’encombrement total de cette zone.
Une étude du bureau Agora sur la mobilité prévoirait une augmentation de 120 voitures par heure sur la chaussée de Haecht. Pour une artère qui enregistre 700 voitures par heure et par bande de circulation, c’est considérable.
Le Ministre-Président a répondu à mes questions. En ce qui concerne les coûts, ils émaneront, selon lui, du niveau fédéral. Mais des coûts indirects liés aux secteurs de la mobilité, de la sécurité ou des aménagements complémentaires devront aussi être comptabilisés. Un projet de protocole, indiquant ce à quoi s’engagent véritablement les partis, sera élaboré entre la Région, la Ville et le niveau fédéral.
Il a convenu qu’un effort devra être accompli en termes de transports en commun. Cela se fera notamment via le renforcement de la ligne de bus 64 et l’organisation de navette pour atteindre les modes de transports en commun lourds tels que le train. L’extension du métro vers le nord de Bruxelles ainsi que la mise en service du RER pourraient faire partie de la réflexion. Et enfin, la prolongation du bus 80 jusqu’au site constituerait aussi une solution à envisager.
Néanmoins, il est important d’avoir en tête que la navette de bus, desservant les gares et la prison, ne serait accessible qu’aux travailleurs et visiteurs de la prison, et non aux habitants. Ecolo attend les propositions qui seront soumises en la matière. Le choix opéré ne semble, cependant, pas le meilleur. Il est souhaitable que l’étude d’incidences identifie les véritables impacts, budgétaires et autres.
Malgré la position du Ministre-Président, un manque évident d’information et de concertation concernant ce projet se fait sentir. Des groupes de travail devraient, d’après lui, être organisés pour encadrer les procédures urbanistiques et environnementales. Une concertation plus générale et plus structurée, y compris avec les habitants, devrait se mettre en place. La Ville devrait en être la cheville ouvrière, explique le Ministre-Président. Il poursuit, de son côté, des discussions avec l’Etat fédéral, maître d’ouvrage du projet.
En ce qui concerne les espaces verts, un atelier organisé le 28 février dernier sur le thème de l’urbanisme, aurait attiré l’attention du niveau fédéral sur le caractère paysager de la zone. Le Ministre-Président souhaite réduire autant que possible l’emprise au sol de la prison sur le territoire. Il admet qu’il s’agit d’un paramètre à intégrer dans le cahier des charges qui sera soumis aux candidats promoteurs. Il est, néanmoins, trop tôt, selon lui, pour savoir quel suivi sera donné en la matière.
Trop tôt, trop tard, nous voilà donc dans une situation peu enviable. Vu la situation budgétaire de la Région bruxelloise, il serait pourtant souhaitable d’évaluer précisément les coûts d’un tel projet en termes d’infrastructures et de mobilité. Il est, en outre, impératif de tenir les habitants de Haren au courant des évolutions du projet.
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