Dernièrement, il a été plusieurs fois question à Haren de problèmes de décharges sauvages et de maisons abandonnées avec leurs lots de nuisances. Le 17 janvier, j’ai interpellé par écrit le conseil communal concernant une déchetterie à ciel ouvert et une maison à l’abandon dans la rue Elisabeth. Fin février, Daniela Gérin, riveraine et membre Ecolo, a également dénoncé une autre déchetterie à ciel ouvert rue Pré aux Oies.
Le premier cas, qui a plus de deux ans, a enfin été saisi par la Ville : un procès verbal a été dressé en février avec une obligation pour le propriétaire d’évacuer ce qui se trouve sur son terrain. Espérons que la Ville fasse un suivi attentif de ce dossier.
Concernant la maison à l’abandon appartenant à la Ville, j’ai obtenu comme réponse à ma question une saga immobilière qui a commencé en 2001 : départ de la locataire en 2001, estimation de la valeur de la maison, décision de mise en vente publique en 2002, intérêt du Foyer bruxellois pour son acquisition en 2003, procédure de vente publique interrompue, vente non réalisée, décision de remise en vente en 2008, nouvelle estimation, nouvelle mise en vente publique en 2009, retrait de la vente par manque d’enchérisseurs, remise en vente de gré à gré en 2010, absence d’offre pour
le prix minimum fixé ! La saga paraît cependant prendre fin : un prix
inférieur a été accepté, la vente a été autorisée en 2012 et la maison qui s’est très fortement détériorée pendant cette procédure-fleuve pourra enfin être remise en état.
La deuxième décharge sauvage se trouve sur un terrain de la SNCB. La Ville s’est plusieurs fois chargée de son nettoyage mais demande à la SCNB de prendre ses responsabilités. Le 28 février, la SNCB a promis de prendre des mesures dans deux mois. Pour un problème qui dure depuis longtemps, le délai doit être raccourci !
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